rouge
Prunelard
Nom et étymologie
Le terme prunelard fait référence à une ressemblance entre les baies de ce cépage et les prunes ou prunelles que l'on retrouve fréquemment dans la partie tarnaise du Sud-Ouest. La présence d'une pruine importante à la surface des baies rappelle assez la peau d'une Reine-Claude.
Les synonymes
Il n'existe que peu ou pas de réelle synonymie pour ce cépage.
L'origine géographique
Ce cépage est surement issu de la zone de Gaillac. Il est décrit dès le 16e siècle comme un cépage fortement qualitatif et sa zone de production couvrait un bassin allant de Lavilledieu-du-Temple à Gaillac. Suite à la crise phylloxérique, ce cépage avait été déclaré perdu. Ce n'est que récemment qu'un groupe de viticulteurs de Gaillac l'a redécouvert en complantation dans de vieilles vignes et remis sur le devant de la scène.
La ou les filiations
Père du malbec, le prunelard appartient à la famille des cotoîdes et semble même être un de ces plus vieux représentants.
Le potentiel de production
Les clones cultivés de nos jours semblent être des clones qualitatifs, les grappes sont petites à moyennes, les baies sont assez petites et très colorées. Il donnait des « vins noirs parmi les meilleurs de France au Moyen-Age »,
Les plus belles expressions / potentiel oenologique
Quetsche, prune, pruneau... Le prunelard vaut mieux qu'une nèfle, et compte bien plus qu'une prune. Rare et quasiment disparu, il donne des vins élégants, de demi-puissance, extrêmement subtils, aptes à un long vieillissement. Il développe surtout du gras et une belle profondeur sur des arômes de fruits noirs, et en cela, il vaut bien qu'on le réhabilite.
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